Voyage à Cuba : deux semaines de Bonheur !

 

Hello !

Si vous me suivez sur Instagram (@vernieparlavie), vous le savez déjà, j’ai adoré chaque minute de mon voyage à Cuba. Je n’ai fait que d’en parler depuis mon retour. Je suis partie avec une de mes meilleures amies et on s’est entendu à merveille sur absolument tout. J’ai trouvé LA copine avec qui voyager.

Cuba en sac-à-dos

Cienfuegos - Sac-a-dos

C’était la première fois que je voyageais en sac-à-dos mais très certainement pas la dernière. De toute façon, Cuba se fait difficilement autrement. A moins de rester au même endroit pendant tout le séjour, ou de ne rester qu’à La Havane et Varadero, le sac-à-dos est bien plus pratique qu’une valise à roulettes. Les rues pavées sont un réel obstacle et ceux qui se sont entêtés à venir avec leurs Samsonite le savent bien 😉

La question qui me taraude du coup est la suivante : pourquoi ai-je attendu d’avoir 30 ans pour faire mon premier voyage sac-à-dos-on-ne-sait-pas-où-on-dort-demain ? Je veux recommencer, et viiiite 😉

J’ai réussi à partir avec le stricte minimum, soit 9,5 kgs répartis dans deux sacs (un Décathlon de 60L et un Eastpack de 25L)

J’ai adoré la liberté de mouvement, l’organisation différente par rapport à une valise, le fait que j’ai dû apprendre à faire des choix dans mes vêtements et mes cosmétiques (penser compact et léger) et à m’organiser minutieusement.

Cienfuegos

 

Notre itinéraire

Cuba sac-a-dos 1

Cuba sac-a-dos 2

Nous avons commencé par voir La Havane, puis Viñales pour deux jours. Nous avons ensuite passé une nuit à Playa Larga ainsi qu’une nuit à Playa Giron.

Après ça, nous avons filé vers Cienfuegos où l’on pensait rester 2 nuits mais nous n’avons pas été emballées par la ville. Nous avons préféré reprendre la route dès le lendemain pour Trinidad où nous sommes restées trois nuits (et non deux comme nous l’avions imaginé) Enfin, nous sommes revenues à La Havane le dernier jour pour repartir vers l’Europe le lendemain, le cœur lourd 😉

 

 

La bonne personne avec qui voyager

Je vous l’ai déjà dit, la plupart du temps, je voyage avec mon homme. Du moins, hors Europe, on a toujours voyagé ensemble. Et forcément, ça se passe toujours bien.

Du coup, j’appréhendais que ça soit plus difficile avec ma copine. On s’adore depuis des années mais ça ne veut pas dire que l’on peut vivre ensemble pendant dix jours, 24h/24 ensemble.

Et bien finalement, si ! On s’est entendu à merveille, on avait le même rythme, le désir de voir les mêmes choses. La plage, on aime bien mais une heure par-ci, par-là. Pas toute une journée. Parfait.

La randonnée, j’adore. Elle adore.

Trinidad - Autostop

 

 

Formalités d’entrée sur le territoire

Trois petites choses sont requises pour entrer sur le territoire cubain. Trois, c’est rien, n’est-ce pas ?

  • Un passeport en cours de validité
  • Une carte de tourisme (27 € – Prix 2017). J’ai obtenu la mienne par courrier en faisant la demande sur ce site https://www.novelacuba.com/carte-de-tourisme-cuba
  • Une assurance voyage couvrant les éventuels frais médicaux et frais de rapatriement. J’ai obtenu la mienne par le biais de ma carte bancaire.

Avec ça, on tamponne votre passeport à l’arrivée et c’est parti pour l’aventure !

NB : Conservez bien votre carte de tourisme tout au long du séjour, elle vous sera demandée pour quitter le territoire.

Visa Cuba Stamp

 

La double monnaie à Cuba

Extrait de l’article Affaire Lapresse

« Depuis douze ans, deux monnaies circulent à Cuba : le peso cubain (CUP), utilisé pour les transactions strictement domestiques, et le peso convertible (CUC, égal au dollar américain et qui vaut 25 CUP) qui servait initialement à payer les produits et services importés.

Sans équivalent dans le monde, cette cohabitation de deux monnaies locales constitue un véritable casse-tête pour les Cubains et les touristes étrangers, mais elle présente surtout l’inconvénient de renforcer distorsions macro-économiques et inégalités sur l’île.

Depuis deux ans, le système n’est plus compartimenté et tous les commerces acceptent les deux monnaies, une mesure présentée à l’époque comme un premier pas vers la fin de ce système. » […]

« D’un côté, il existe «un secteur émergent» de travailleurs indépendants qui utilisent les CUC, et de l’autre le segment majoritaire de l’économie, principalement étatique, qui perçoit et émet des CUP, explique l’expert.

Selon lui, ce double système a provoqué une «inversion de la pyramide sociale». Car un véritable monde sépare les travailleurs indépendants, ceux qui reçoivent de l’argent de l’étranger, qui travaillent au contact des touristes ou pour des entreprises étrangères, et la majorité des Cubains – surtout dans les campagnes – pour qui le peso convertible est inaccessible. »

 

 

Dormir en casa particular

Depuis 20 ans, le Gouvernement autorise les cubains à louer une chambre de leur maison aux touristes pour gagner un petit peu d’argent. Une casa en règle aura le logo « Arrendador Divisa » à sa porte.

C’est très bien orchestré puisque que la première chose que l’on vous demande de présenter, pendant que l’on vous prépare un jus de fruits frais à l’arrivée, c’est votre passeport. Les propriétaires inscrivent méticuleusement les informations sur un registre officiel.

Séjourner en casa est le meilleur moyen d’aider la population en donnant l’argent aux cubains et non à des hôtels appartenant au Gouvernement, souvent chers et dont le confort est sommaire.

En casa particular, vous serez accueillis chaleureusement par la famille et vous serez traités comme rois.

 

 

Notre moyen de transport

Si vous vous souvenez de mon article « Cuba, le voyage des premières fois », je partais persuadée que l’on se déplacerait en car entre les villes via la compagnie de bus Viazul. Erreur.

Nous avons voyagé en taxi collectif. C’est beaucoup plus simple, parfois moins cher, parfois à peine plus cher que les bus.

Encore une fois, on donne l’argent aux cubains et non à une machine à fric spécialisée dans le tourisme.

Il est aussi beaucoup plus rapide de voyager en taxi collectif qu’en car Viazul. On voyage dans une vielle voiture des années 50, la sécurité n’est pas garantie, le confort encore mois, mais bon sang, qu’est-ce que l’on rigole !

 

Taxi collectif Cuba
Notre taxi collectif avec nos sac-à-dos sur le toit

Si l’on retourne à Cuba, on se déplacera aussi comme ça. C’est une super occasion de rencontrer des gens. Je pense aux deux françaises avec qui on s’est suivies pendant deux jours, je pense au couple allemand/péruvien, je pense à la bande de copains argentins, la bande de copains d’Italie, et je pense surtout aux chauffeurs cubains. Ils se font un réel plaisir de nous faire écouter leurs morceaux de musique préférés via leur clé USB connectée à un autoradio plus ou moins moderne, dans une voiture qui fête ses 60 ans.

 

 

Les rabatteurs

Chaque pays du monde a son lot d’arnaqueurs et Cuba n’est pas une exception, il suffit de le savoir.

N’écoutez pas les hommes qui vous interpellent dans la rue, vous attendent à l’arrivée de votre bus ou taxi pour vous proposer une casa. Pourquoi ? En passant par un rabatteur pour vous loger, le prix de votre nuit explose et vous « obligez » les propriétaires à verser une commission à ce rabatteur. Parfois, c’est exactement le but des deux partis, parfois non et la casa fait la grimace.

Nous nous sommes fait avoir dès notre première vraie journée à Cuba. C’est dommage mais cette mauvaise expérience a eu le mérite de nous ouvrir les yeux sur ces pratiques que l’on avait lu dans nos guides mais auxquelles on ne croyait pas tellement. On s’est donc méfié pour le reste du séjour et nous sommes fières de déclarer que nous n’avons fait que de belles rencontres par la suite 😉

Vallee de Vinales - Tree rat

 

La drague et le respect des femmes

Mais parce que tous les cubains ne sont pas des rabatteurs mais avant tout et surtout des charmeurs, des dragueurs hors pair, vous pouvez faire confiance à la plupart d’entre eux.

Dans la rue, on essaye d’attirer votre attention avec des « pssst », « linda », « guapa » suivis de l’éternelle question : « Boyfriend ? »

Si certaines filles peuvent être agacées par la drague omniprésente, ma copine et moi l’avons pris comme un jeu. Il ne faut pas oublier que Cuba est un pays latino. Et que font les latinos ? Ils charment, c’est dans leur nature.

Une fois que l’on a compris ça, il n’y a pas de raison de mal le prendre. Du moins, c’est comme ça que l’on voyait les choses.

D’ailleurs, on a trouvé les cubains très respectueux. Hé oui, ils draguent, ils essayent de séduire ; mais sitôt que l’on refuse poliment avec un sourire, ils comprennent et n’insistent pas. Vous ne me croyez pas ? Allez voir par vous-même 😉

Très souvent, nos plus belles rencontres ont commencé par de la drague. Mais très vite, on leur disait que l’on n’étaient pas intéressées et, alors que l’on s’attendait à ce que les cubains tournent les talons à notre refus, ils restaient et discutaient d’autres choses. On pouvait alors commencer de longues conversations avec les locaux à parler de leur vie ici, de la nôtre en Europe, de leur Gouvernement, du nôtre, de leurs envies de voyage, de leur famille, etc. Les cubains sont assoiffés de connaissance

Conclusion : oui ça drague dur à Cuba mais non ce n’est pas un problème quand on est honnêtes, bienveillants et ouverts.

 

La Salsa du matin au soir

Les ruelles se réveillent en musique avec les radios des maisons, le son au maximum. Puis les musiciens de rue s’installent et jouent toute la journée. Les gens s’arrêtent pour se déhancher, les écoliers en uniformes applaudissent, les chiens remuent leurs queux en rythme. Au moment du coucher du soleil, on sirote un Mojito, Daïquiri ou encore Canchanchara sur une belle terrasse en regardant les gens vivre. Des groupes de musiciens se relayent toutes les heures. Le soir dans les restaurants, deux ou trois musiciens font le tour des tables. Et pour finir la soirée, dans les « Casa de la Musica », dans les bars, la salsa résonne jusqu’à tard dans la nuit, suivie de près par la bacchata et le reggaeton.

Bref, la salsa et la musique en général coule dans le sang des cubains.

Trinidad 4

J’étais partie sans aucune base de salsa. J’ai fait beaucoup d’années de danse étant plus jeune mais jamais de danse de ce type. Savoir faire des pointes de danse classique ne m’a pas aidé là-bas, j’avais l’impression d’avoir deux pieds gauches. Résultat des courses, je n’osais pas danser malgré les invitations constantes. A tous les cubains à qui j’ai refusé une danse lors des premiers jours de mon voyage, je suis désolée ! Je reviendrai l’année prochaine avec des bases de salsa pour faire honneur à ce qui rythme votre vie !

Tous les cubains m’ont fait rire. A chaque fois que je répondais par la négative à leurs invitations, on me répondait « je vais t’apprendre, je suis prof de danse ». J’ai cru le premier. J’ai cru le deuxième et j’ai commencé à comprendre au troisième (hé oui, je suis du genre longue à la détente). Ils ne sont pas tous profs de danse à leurs heures perdues mais qu’importe, ils ont la salsa dans le sang et ils m’ont tous appris quelque chose.

Depuis que je suis rentrée, je n’écoute que de la salsa. Toute la journée ! Le matin dans la salle-de-bain, la journée au boulot, le soir en faisant du rangement. Tout le temps. Je n’arrive pas à écouter autre chose. J’espère trouver des cours de salsa dans les prochaines semaines pour revivre un peu mon expérience à Cuba qui m’a tant plu !

Havana Salsa

 

Trinidad 1

 

 

Playa Larga 3
Transport en bus scolaire entre Playa Larga et Playa Giron

Le mot de la fin : Merci Cuba !

C’est la première fois que je voyageais dans un pays aussi pauvre. Cuba est une île aussi matériellement démunie qu’humainement riche.

J’ai été touchée par les cubains, leur bonheur au quotidien, leur joie de vivre de vivre à toute épreuve.

Trinidad 2

Alors que nous étions encore à Cuba, ma copine et moi nous sommes mises d’accord : nous voulons revenir à Cuba, l’année prochaine, ensemble.

Puisque nous avons visité l’Ouest de Cuba, l’année prochaine, nous découvrirons l’Est : Camaguay, Santiago de Cuba, Guantanamo, Cayo Coco, Cayo Guillermo, etc.

A dans 11 mois Cuba ! I miss you !!!

Trinidad - Playa Ancon - Coucher de soleil

 

 


42 réflexions sur “Voyage à Cuba : deux semaines de Bonheur !

    1. Olala, je t’avoue tout, je n’ai retenu aucun nom. A part à La Havane où ma copine en avait réservé deux différentes vraiment cher, pour le restse, on n’a rien réservé et on cherchait une casa en arrivant dans chaque ville. Si bien que, je me rappelle de chacune d’elle mais pas de leur noms ou adresses. Quelle idiote je suis. Je fais des recherches et je reviens vers toi 😉 C’est pour quand le départ ?

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  1. Bonjour Adeline, très chouette reportage de Cuba (soleil, exotisme, dépaysement, mojito, salsa..) ! Tu nous fais rêver avec tes découvertes. On sent bien que ce voyage t’a énormément apporté et qu’il t’a enrichi intérieurement ;o) J’étais curieuse de te lire à ce sujet, ravie de ton partage. Bisous bisous à bientôt !

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  2. Tu retranscris bien les émotions que tu as vécues là-bas, ça donne envie!!! Effectivement, c’est un pays qui doit se faire en sac à dos… moi si j’y vais, je vais danser toute la journée!!!

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    1. Ah non, ce n’est pas mon truc non plus. Ils vivent au Canada comme toi ? Il parait qu’il y a beaucoup de Canadiens à Cuba mais ils doivent tous se cacher dans les resorts de Varadero (avec une valise lol) car on n’a rencontré qu’un seul couple d’une cinquantaine d’année à Playa Larga. Sinon, on n’a jamais vu les canadiens.
      Moi je te conseille vraiment Cuba en dormant chez l’habitant et en restant loin de Varadero 😉 Je suis certaine que ça te plaira 🙂

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      1. Pour ma part, j’ai fait un peu les deux. Une semaine à me balader et une semaine dans un resort. C’est un autre plaisir c’est dur, et presque un autre pays !
        Après, pour des vacances farniente, les plages sont vraiment magnifiques, et les resorts pas très chers. Donc je comprends les canadiens, pour lesquels ce n’est pas loin. Nous étions encerclés par des Québécois !

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      2. Oui, le resort était à Varadero avec des piscines et plages magnifiques, et un super spot de snorkeling. Par contre niveau repas, pas terrible.
        La première semaine nous avons fait la Havane et Viñales en tirant jusqu’à Cayo Jutia. Nous avons adoré Viñales.

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